Vous voulez maitriser à la perfection les habitats des morilles sauvages ?
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Dans cet article sur les habitats des morilles
- Habitat et typologie de morilles
- Les habitats souvent cités par les cueilleurs de morilles
- Nos derniers conseils sur l’habitat des morilles
Habitats et typologie de morilles
Globalement, on peut distinguer deux grandes familles : les morilles saprotrophes et les morilles symbiotiques.
Leurs habitats peuvent être assez différents. En effet, la morille saprotrophe est assez hasardeuse alors que la morille symbiotique est bien plus prévisible.
Les morilles saprotrophes vont préférer les nutriments sans avoir besoin de s’associer avec un arbre dans une relation mutuelle. C’est une morille assez capricieuse qui apparaît souvent sans qu’on s’y attende. Clairement, cette morille n’est pas la plus simple à chercher tant son habitat est aléatoire.
Quant à elles, les morilles symbiotiques ont la nécessité de s’associer aux racines d’un arbre afin de pouvoir capturer les nutriments nécessaires à leur survie. Ces morilles sont celles qui sont les plus simples à chercher, car elles se trouvent à proximité de certains arbres.
D’ailleurs, dans notre guide sur la recherche de morilles, nous présentons en détail les relations entre les arbres et les morilles. Avec tous les autres éléments nécessaires pour trouver des morilles.
Les habitats souvent cités par les cueilleurs de morilles
Arbres spécifiques
Celles-ci vont s’associer à certains arbres qui reviennent souvent dans les propos des cueilleurs de morilles. Pour les feuillus, on entendra souvent parler du frêne, de l’orme, du noisetier, mais aussi des conifères comme le sapin ou l’épicéa.
Il est à noter que les morilles n’aiment pas l’exposition directe au soleil mais vont préférer un milieu semi-ombragé.
Plantes indicatrices
Tout comme certains arbres, certaines plantes sont souvent mentionnées par les cueilleurs de morilles. Cependant, ces plantes n’entretiennent pas de relation directe avec les morilles. Elles partagent simplement le même biotope, caractérisé par un milieu ombragé, un sol limoneux et calcaire.
- Ficaire : Cette plante est souvent un bon indicateur de la présence de morilles, particulièrement dans les zones boisées et humides.
- Lierre terrestre : Fréquemment trouvé dans les mêmes habitats que les morilles.
- Anémone des bois : Cette plante fleurit au printemps et est souvent associée aux zones où poussent les morilles.
- Alliaire officinale : Également un indicateur commun dans les habitats des morilles, surtout dans les zones boisées et ombragées.
… Il existe de nombreuses autres plantes associées aux habitats des morilles.
Source d’eau à proximité
Les cueilleurs de morilles vous le diront, la présence d’eau n’est pas obligatoire, mais c’est un avantage s’il y a une petite rivière ou un ruisseau pas trop loin.
En effet, cet élément apporte une chose évidente : l’humidité !
Mais ce n’est pas tout ! Les zones fluviales ont tendance à posséder un sol sablonneux, résultant de l’érosion et du dépôt de matériaux par le cours d’eau. Ce type de sol est particulièrement favorable aux morilles, car il offre une bonne perméabilité et une aération adaptée.
Vergers abandonnés
Ce point est souvent souligné par les experts : les vergers abandonnés offrent aux morilles des terrains riches en matière organique, où elles peuvent se nourrir aisément.
Talus et remblais
Ces terrains sont accidentés et perturbés, ainsi les racines des arbres y sont souvent blessées et leur sève se répand dans ce genre d’endroit, offrant ainsi aux morilles des sources de nourriture intéressantes.
Par ailleurs, ces zones vont créer des microclimats avec des points d’humidité, favorables à la croissance des morilles.
Nos derniers conseils sur l’habitat des morilles
Comme nous l’expliquons dans notre guide dédié à la recherche de morilles, vous n’êtes pas obligé de cocher tous ces critères pour trouver des morilles.
Selon nous, les éléments les plus importants sont la présence des bons arbres, comme le frêne ou le noisetier. Le reste demeure intéressant, mais est moins prioritaire lorsqu’il s’agit de trouver des morilles communes, par exemple.
Si vous pensez être dans le bon habitat, prenez le temps d’observer la nature autour de vous; les morilles sont souvent difficiles à voir.
